Un gouvernement libéral autoritaire
Alors que le mouvement des Gilets jaunes (GJ), soutenu par une majorité de la population depuis près de 4 mois, exige une réelle justice fiscale et un autre partage des richesses, le gouvernement ne change rien à son orientation, confirme sa politique de classe au service des plus riches et poursuit sa casse des conquêtes sociales et démocratiques. Ce pouvoir affaibli utilise la matraque et la restriction des libertés démocratiques pour imposer la libéralisation totale de notre société.
L’extrême droite aux portes du pouvoir
Présente partout dans le monde et au cœur de l’Union européenne, elle prospère sur le terreau de la crise sociale alimentée par les politiques de tous les gouvernements depuis plusieurs décennies, et continue à instiller son poison raciste. Renforcée par la profonde crise politique actuelle, la possibilité de son accession au pouvoir n’a jamais été aussi forte en France.
Toutes et tous ensemble !
Ce qui se joue aujourd’hui dépasse le mouvement des GJ. De la capacité ou non du mouvement syndical d’arracher une victoire à Macron dépendra la suite du quinquennat, et au-delà : attaques contre les retraites, l’assurance chômage, la Fonction publique, le droit à l’éducation, les droits et libertés. Dans ce contexte inédit de par la gravité des enjeux, il faut s’engager dans une mobilisation générale, déterminée et durable pour obtenir satisfaction en termes de justice sociale, de services publics et de libertés démocratiques. Et aussi imposer un projet de société alternatif, fondé notamment sur l’égalité des droits (femmes, LGBTI, victimes de tous les racismes, sans papiers, migrants-es…) et la transition écologique.
Construire une unité syndicale permanente pour l’action
Il faut rechercher l’unité syndicale la plus large, pour impulser une dynamique de mobilisations et construire des rapports de force face aux politiques à combattre. Plus que jamais, la férocité de l’offensive libérale autoritaire, les mutations du salariat et le manque de confiance de pans entiers de celui-ci envers le syndicalisme exigent une réaction forte : il faut s’engager dans les luttes, interprofessionnelles ou plus sectorielles, et travailler sans relâche à l’unité permanente du syndicalisme de lutte et de transformation sociale, avec CGT et Solidaires, dans la continuité de ce que le précédent congrès de la FSU avait décidé.
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