Un gouvernement démissionnaire, quatre « empêcheurs de tourner en rond », chassés, et puis, on prend les mêmes et on recommence. Pas tout à fait sur le même registre, puisque maintenant, le gouvernement parle d’une seule voix pour remettre en cause les 35h, les droits des chômeurs-ses et les droits des salariéEs.
Non Mossieur le ministre du travail, les responsables du chômage ne sont pas les chômeurs-ses qu’il conviendrait de contrôler dans leurs recherches effectives d’emploi mais les patrons, les spéculateurs, la politique d’austérité de ce gouvernement !
Le gouvernement est arc-bouté sur sa politique d’austérité et une de ses traductions dans la fonction publique le gel du point d’indice. Il bloque toute possibilité générale de revalorisation des salaires. Il impose la négociation par branches, par établissement, par entreprise. L’accord, en cours de signature, négocié par nos camarades du SNU-Pole Emploi, montre qu’il est possible d’obtenir des augmentations de salaires.
Les établissements scolaires ont repris eux aussi, avec des effectifs d’élèves en hausse, des recrutements qui ne couvrent pas les besoins, des recours toujours plus importants aux vacations, aux CUI et de « nouveaux rythmes » dont il faudra bien examiner les répercussions sur les élèves et les enseignants. Là encore, le changement de ministre n’annonce pas une rupture avec une vision libérale de l’éducation.
Malgré cette avalanche, on observe une bien curieuse atonie sociale qui pèse sur nos organisations syndicales qui, s’il est vrai qu’elles procèdent à des analyses très pertinentes de la situation, manquent de perspective et de ressort au niveau de l’action à mettre en place.
[([*L’enjeu est de répondre sur chaque dossier et de mettre en place une alternative à l’austérité en France, en Europe, dans le monde … et au-delà …*])]