Une nouvelle année a démarré mais à vrai dire, pas d’éclaircie à l’horizon pour les salariéEs.
Sans connaître encore précisément la manière dont le pacte de responsabilité va être appliqué, on sait déjà qu’après la contre-réforme des retraites, la hausse de la TVA, c’est désormais à la branche famille de la Sécu que s’en prend le gouvernement. A chaque fois, c’est un peu plus de pris sur nos salaires, notre pouvoir d’achat au profit des patrons qui sont peu à peu délestés de leurs cotisations salariales. Les services publics ne sont pas épargnés eux aussi par les restrictions budgétaires.Le secteur de l’Education, quasiment élevé au rang de cause nationale par le candidat Hollande est, lui aussi soumis à une cure de dégraissement. Ainsi, dans notre département, seulement 56 postes supplémentaires sont prévus pour 1200 élèves en plus et alors même que l’on arrive à un degré de saturation élevé en termes de non remplacement des collègues. C’est avec cet arrière-fond de conditions de travail de plus en plus insupportables qu’il faut comprendre la colère face aux nouveaux rythmes. Alors qu’ils étaient censés améliorés les conditions de travail des personnels, d’accueil, d’apprentissage et d’épanouissement des enfants, dans la pratique, ils les détériorent largement. Lire la suite dans le fichier joint.