
La FSU-SNUipp, forte de près de 50 000 syndiqué·es, est traversée par une pluralité d’analyses. Notre fonctionnement en tendances permet de structurer cette diversité dans un cadre démocratique : c’est le pluralisme, assumé et organisé.
Parce que nos revendications ne peuvent aboutir que si elles sont portées collectivement, la FSU-SNUipp refuse le fait majoritaire. Ce principe fondateur nous engage à chercher, au-delà des clivages, des positions communes.
En cas de désaccords, nous ne tranchons pas : nous construisons. Ensemble, nous élaborons la synthèse. Ce processus est exigeant, parfois long, mais profondément riche. Il repose sur l’écoute, la confrontation argumentée, la volonté de chacun·e de faire un pas vers l’autre. Il nourrit notre intelligence collective, renforce et fait grandir notre collectif, et donne à nos orientations une légitimité renforcée.
Concilier nos orientations, éviter l’affrontement de blocs, faire de nos différences une force collective : c’est la garantie d’un syndicalisme majoritaire, offensif et ancré dans les réalités du terrain. La synthèse est une construction politique.
Voter ÉÉ, c’est réaffirmer un attachement profond à la synthèse en faisant le choix d’un débat argumenté, exigeant, pour des revendications offensives et en phase avec nos professions.
