Débat action – Quel plan d’action après le 18 septembre ?

Qu’est-ce qu’on fait pour enclencher notre plan action ? Pour le faire vivre et l’inscrire dans la durée ?

Aujourd’hui, notre responsabilité syndicale, dans la continuité des mobilisations plutôt réussies du 10 septembre, c’est donc de construire et de maintenir un rapport de force avec le gouvernement quel qu’il soit afin qu’il renonce à sa cure d’austérité. C’est aussi de rappeler nos revendications pour plus de justices sociale et fiscale, pour l’abandon de la retraite à 64 ans, pour le développement des services public et de l’Éducation en particulier. 

 La journée intersyndicale de demain sera évidemment regardée comme un test. Nous devons donc en faire une réussite en termes de mobilisation, et surtout en faire le point de départ d’une bataille sociale, articulée à notre plan d’action pour que le débat du budget 2026 ne soit pas la répétition de trop de ce qui s’est déjà joué il y a un an. Nous devons mobiliser nos collègues en continuant de décliner les conséquences d’un budget austéritaire contre nos élèves et nos conditions de travail d’une part ; d’autre part en développant aussi en positif ce que nous pourrions faire d’une priorité accordée aux services publics, en terme d’embauches, de bâti scolaire et plus généralement de revalorisation salariale et d’attractivité pour nos métiers.

Si aucune date ne se dessine en Interpro, il pourrait être pertinent que le SNES continue de mobiliser la profession via l’intersyndicale Educ en prenant ses responsabilités de syndicat majoritaire, et ce, même si l’arc intersyndical est plus restreint. Pour réussir une telle date dans l’éducation, celle-ci doit être fédérale, associer toutes les composantes de l’EN et être la plus unitaire possible. Il faut construire l’interpro avec un secteur éduc mobilisé. Il faut montrer aux collègues que le SNES et la FSU sont présents, pour les défendre, pour être force de propositions et d’analyses dans un contexte de budget austéritaire et de montée de l’ED et aussi dans la perspective des élections professionnelles.