Nous avons de quoi mobiliser!
Comme évoqué mardi matin, cela nous semble important que le SNES soit moteur dans l’action, indépendamment du calendrier politique, et qu’il marque le tempo de la mobilisation dans les semaines qui viennent dès début février sans attendre la longue pause des vacances hivernales. La situation va s’accélérer avec le budget et son corollaire : la préparation de la rentrée. Il faut réfléchir aux dynamiques sur le terrain pour construire en intersyndicale une mobilisation qui doit s’inscrire dans la durée (HIS, AG, …) pour mettre en avant les lignes rouges :
– Pas de nouvelles coupes budgétaires dans les services publics essentiels comme l’éducation, la santé, la justice ou la territoriale
– Une revalorisation de la valeur du point d’indice pour répondre à l’inflation,
– abrogation du CDS 1 et 2, du bac Blanquer, des réformes du lycée, de ParcourSup et des concours de recrutement
– reconnaître le rôle important de l’emploi public et l’engagement des personnels,
– abrogation de la réforme des retraites et financements.
Cette question des retraites est un marqueur dans un contexte où il y a une pression qui est mise sur l’importance de la « stabilité », qui est un appel au conservatisme et à la défense de l’ordre existant. Il faut de ce point de vue souligner la gravité du communiqué signé par les confédérations du Privé hors CGT avec le MEDEF en décembre. C’est un mauvais coup porté aux travailleurs et travailleuses. Il faut montrer à nos collègues que cela reste l’une de nos priorités avec une campagne spécifique ciblée qui rappelle notre opposition absolue à la retraite par capitalisation et par points et notre mandat sur la retraite à 60 ans avec 37.5 annuités.
Le SNES doit dès aujourd’hui marteler ce message : pour nos conditions de travail et les conditions d’étude de nos élèves, pour nos salaires et nos retraites, c’est pas des poireaux que nous voulons, c’est de l’oseille !