La réforme dite du « choc des savoirs » et les annonces réactionnaires d’Attal à Viry Chatillon sont des attaques sans précédent contre notre système éducatif et aux antipodes de ce que défend l’Ecole Emancipée.
– nous refusons le tri scolaire et donc social de nos élèves imposé avec les groupes de niveaux en Français et Mathématiques dès leur plus jeune âge,
– de même, nous luttons contre la mise en place des prépa-secondes pour les élèves n’ayant pas leur brevet. Celles-ci n’ont pour objectif que la limitation organisée de l’accès au lycée et donc à l’enseignement supérieur. Elles provoqueront une déscolarisation massive d’une partie de nos élèves.
– enfin, nous dénonçons la mise au pas de la jeunesse et l’infâme réification des élèves de l’éducation prioritaire à de dangereux·ses criminel·les en devenir.
Ces réformes s’attaquent aussi à nos métiers en détruisant notre liberté pédagogique et en nous retirant la conception de nos séances.
L’École Émancipée est historiquement une tendance pédagogique. Nous pensons qu’une transformation de la société passe aussi par nos pratiques professionnelles.
La mise au pas pédagogique avec l’imposition de méthodes réactionnaires vient détruire le travail innovateur mis en place par de nombreux.ses collègues dans leurs classes.
En votant pour les listes École Émancipée et hors tendance lors des élections du 13 mai au 4 juin, vous nous permettrez de défendre avec radicalité notre vision émancipatrice de nos métiers mais aussi notre conception de l’École dans les instances du SNES-FSU.