41300 chômeurs de plus de la catégorie A (demandeurs d’emploi sans aucune activité) en juillet, c’est, avec + 8% en 1 an, le plus mauvais chiffre depuis 2009 au plus fort de la crise. Ils sont maintenant 3,232 millions d’inscrits dans cette catégorie et plus de 5 millions au total sur les listes de pôle emploi !
Pendant que les ministres du gouvernement défilent à l’université d’été du MEDEF, les patrons mènent une lutte des classes avec une brutalité extrême et multiplient les plans « sociaux » avec des milliers de licenciements à la clé. Mais qu’on se rassure, pendant que des millions se serrent la ceinture les requins s’empiffrent : le jour où le groupe Carrefour annonce 500 suppressions de postes, ses actionnaires touchent 8% de plus. En France et en Europe, les banquiers sont à la baguette et la troïka (UE-BCE-FMI) respecte cette partition grâce aux politiques destinés à briser les résistances et à imposer aux peuples toujours plus d’austérité et ses conséquences dramatiques comme le démontre l’exemple grec.
Or, avec le traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCGT) appelé aussi pacte budgétaire ou pacte Merkozy, c’est une austérité à perpétuité qu’on veut nous imposer. Le candidat Hollande s’était engagé à renégocier le traité mais les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Aujourd’hui président, Hollande veut passer en force et faire ratifier le traité par le Parlement début octobre.
[(Nous devons imposer un rapport de force pour empêcher cette ratification qui aggraverait la crise qui frappe les salarié-es en Europe !)]
Le Comité pour l’audit citoyen (CAC) est à l’initiative d’une campagne unitaire contre la ratification. La FSU qui s’est prononcée contre cette ratification doit être partie prenante dans les initiatives qui se mettent en place comme la préparation d’une manifestation nationale dans les prochaines semaines.