La marche vers l’égalité, l’avancée des droits, les progrès de la société passent le plus souvent par des mesures contraignantes, telles que des lois (celles sur la parité), ou encore d’autres, destinées à mettre en lumière et battre le rappel : c’est le cas du 8 mars, journée consacrée à la lutte pour les droits des femmes.
Si cette journée existe, c’est qu’en France, comme partout dans le monde, l’égalité entre les hommes et les femmes reste à conquérir ! Et il n’est pas temps de baisser la garde, au contraire, puisque partout en Europe, elles sont les premières victimes des mesures d’austérité ! Dans un contexte économique et social dégradé, elles paient un très lourd tribut, qu’il s’agisse des inégalités de salaires, des temps partiels qui leur sont imposés, à elles plus qu’à tout autre partie de la population, du chômage qui les frappe de plein fouet. Les violences faites aux femmes ne sont pas réservées à une communauté religieuse ou à une tradition culturelle ancestrale, malheureusement, elles existent et tuent, en France et en Europe aussi, nombre de femmes tous les jours. Les discriminations de genre ne sont pas en reste non plus, et le sexisme fait rage, on l’a vu, y compris dans la sphère politique dite de haut niveau, au sein d’hommes et de femmes censés être cultivés, et donc « éclairés ». Machisme ordinaire, harcèlement et petites vexations au quotidien, ou simple répartition très inégale des tâches ménagères, sont le lot de nombreuses femmes, et cela doit cesser.
[(Depuis 1910, le [*8 mars est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes*] et elle est l’occasion de rappeler que l’égalité reste à conquérir, et qu’il n’est pas digne d’une société progressiste de se résigner à l’inégalité !)]
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