Fin 2017, c’était sale temps pour les réacs ! Mort d’Ormesson, d’Halliday qui, n’en doutons pas, finissent au paradis … fiscal.
Puis, ce furent les annonces du Sinistre de l’Intérieur, qui relancent la chasse aux hommes, aux femmes, aux enfants, jusque dans les lieux d’hébergement, les hôpitaux. Faudra-t-il que nous réutilisions le vocabulaire d’une période meurtrière pour nommer cette chasse ? Dans le même temps, la préparation du nouveau CESEDA (Code d’Entrée et de Séjour des Étrangers et Demandeurs d’Asile) ne peut que nous inquiéter, mais encore plus les migrant-es. La mobilisation qui permet de maintenir visible l’opposition d’une partie importante de la population est primordiale.
C’était aussi la poursuite des destructions de services publics de proximité : hôpitaux, écoles, missions des collectivités territoriales… Dans de nombreux endroits, la mobilisation s’organise pour le maintien et le développement de ces services publics.
Le dossier des retraites est en route avec son lot d’attaques contre le droit pour tout salarié de terminer sa vie décemment. La mobilisation devra imposer une autre voie.
Et puis il y a les dossiers en cours où la mobilisation existe : pour les droits des femmes, contre le CETA et les accords de libre échange, contre l’aéroport de NDDL, contre la sélection à l’université …
Ce gouvernement mène bien une politique pour les riches ! Mais s’il cherche une victoire totale écrasant pour des années le mouvement ouvrier, les salarié-es, il n’a pas gagné.
A nous de renforcer partout les actions, les rencontres, les luttes … pour une société de solidarité pour imposer un partage des richesses au profit de celles et ceux qui la créent et pas de celles et ceux qui l’accaparent.
Alors 2018 … c’est bien dans les luttes que nous devrons nous retrouver !