2015 … Entre fatalisme et optimisme

2015…

Une nouvelle année qui s’ouvre.

Une nouvelle année dans la continuité des précédentes.

Nouvelle année de crise, de régressions sociales, d’injustices…


Pourtant, quelques lueurs d’espoirs apparaissent ici ou là.

Ou ailleurs.


Ailleurs, c’est en Grèce avec Syrisa ou en Espagne avec Podemos.

Dans ces deux pays, fortement touchés par la crise et par les coups répétés de la Troïka, les deux formations « anti-austérité » peuvent réussir de beaux scores lors des élections législatives en janvier pour Syrisa, en octobre pour Podemos. En l’emportant face aux partis traditionnels, ils seraient à même de porter une alternative à la politique économique européenne.

Et ici ?

La nouvelle année a été l’occasion pour le président de la république d’un discours qui s’est voulu offensif mais qui ne change rien sur le fond de la politique menée depuis des années désormais.

Alors, avant que des alternatives semblables à ce qui se passe en Espagne et en Grèce ne se développent concrètement et durablement en France, en gardant un oeil attentif à ce qui se passe autour de nous et en participant aux mobilisations qui pourraient se poursuivre dans le cadre du collectif 3A par exemple, nous devons à notre niveau, dans nos propres champs d’intervention, mener et développer les luttes qui persistent ou qui s’esquissent.

La trêve des confiseurs n’aura pas mis un terme aux mobilisations liées à la réforme de l’éducation prioritaire !

Et l’éducation, d’une façon globale, mérite plus et mieux que le sort qui lui est fait actuellement !

Janvier, février devront voir se multiplier les initiatives autour de grèves et de manifestations.

2015 sera aussi ce que nous en ferons !

Bonne année à toutes et à tous.