SOMMAIRE
Page 1 :
Edito : La crise politique s’approfondit
Protocole sur les non titulaires : le compte n’y est pas !
Page 2 :
L’orientation sacrifiée par le Conseil Général et le Rectorat
Le « pacte de carrière »
Sortir du nucléaire, c’est urgent, c’est possible !
L’effondrement électoral de l’UMP aux dernières cantonales fragilise le pouvoir et aiguise les appétits à droite dans la perspective de 2012.
Sarkozy est pris à son propre piège. La surenchère raciste et sécuritaire de ces derniers mois ne profite qu’au Front National qui a réussi à récupérer l’électorat que lui avait siphonné Sarkozy en 2007.
Malgré cette gifle électorale, Sarkozy entend continuer à faire la courte échelle au FN en lançant un nouveau débat pour flatter les préjugés antimusulmans.
Demain, comme hier, cette stratégie ne fera que renforcer l’audience du FN qui aspire à recomposer la droite pour devenir un parti de gouvernement. Sur fond d’abstention massive – 62% en y incluant
les votes blancs et nuls – ces élections sont un reflet du pourrissement de la crise économique et sociale actuelle et de la colère qui monte de partout face à la dégradation des conditions de vie.
Le poison raciste et xénophobe que le FN distille est un piège mortel pour les classes populaires, d’autant que celui-ci cherche dans le même temps à s’adresser aux travailleurs sur les questions sociales
et à s’implanter dans les syndicats.
Diviser les plus faibles pour préserver les plus riches, la recette perdure… jusqu’à ce que les masques tombent. Car les prétentions du FN à représenter une partie des travailleurs volent en éclat à chaque
mobilisation du monde du travail et l’oblige à mettre son programme en berne.
Et c’est à cela que nous devons oeuvrer dans les semaines et les mois qui viennent : construire les luttes et les solidarités au-delà des frontières, faire payer cette crise aux véritables responsables.