Le 14, le 15, le 16 Janvier, plus que jamais, c’est la GRÈVE !

Des centaines de milliers de salarié·e des secteurs privé et public ont démontré que leur détermination contre le projet de retraite par points du gouvernement n’avait pas faibli, malgré la période de congés d’hiver.
De nombreux secteurs comme la SCNF et la RATP poursuivent le mouvement de grève engagé depuis le 5 décembre. D’autres, comme les raffineries et les Grands Ports Maritimes, ont amplifié la grève reconductible depuis la rentrée. A chaque temps fort, d’autres secteurs comme l’éducation nationale, l’énergie renforcent le mouvement.

Samedi 11 janvier, le gouvernement a annoncé la suspension provisoire de l’âge pivot et a donné un ultimatum de trois mois aux organisations syndicales et patronales pour trouver les leviers de financement de sa propre régression sociale. Dans son courrier, E Philippe indique même que la solution ne passera ni par la baisse des pensions ni par la hausse des cotisations. La CFDT et l’UNSA, tels les idiots utiles de gouvernement, se sont empressés de donner leur bénédiction sans voir dans cette annonce un marché de dupes dont seul·es les salarié·es seront perdant·es.

La plupart des travailleur·ses l’ont compris : axer le débat uniquement sur cet « âge pivot » est un leurre. C’est tout le projet de loi qu’il faut retirer car il est nocif pour les salarié·es dans sa totalité.
Toutes et tous, salarié·es du Privé comme du Public, professions libérales comme les avocat·es, médecin·ciennes ou paramédicaux, seront perdant·es avec ce projet de régression sociale qui n’a pour but que de repousser l’âge de départ en retraite et de réduire les pensions pour les contraindre à se constituer leur propre retraite par capitalisation.
Le gouvernement a déjà communiqué son « projet » au Conseil d’État ainsi qu’aux caisses de Sécurité Sociale, indiquant par là-même l’inutilité des « concertations », et le présentera en Conseil des Ministres le vendredi 24 janvier 2020.
L’intersyndicale nationale CGT / FO / FSU / Solidaires a réaffirmé son exigence du retrait du projet de démantèlement du système de retraite par répartitions de Macron et Philippe.
L’annonce du samedi 11 ne peut être un frein à la mobilisation. Il faut amplifier et généraliser la grève dans tous les secteurs.

Dans l’intersyndicale nationale et partout en France, comme elle le fait depuis le début, la FSU doit appeler à la poursuite massive du mouvement pour obtenir le retrait de ce projet.