Intervention de Clément Lefèvre (SN) en fin du débat action.

Plusieurs éléments du débat m’interpellent et nécessitent que nous soyons capable de donner une visibilité nationale aux actions d’établissement. Valoriser les exemples de votations organisées dans les établissements qui montrent qu’il n’y a pas d’adhésion de la profession à la politique de Blanquer, Montrer l’iniquité des bilans de fin de cycle en collège et la souffrance qu’elle occasionne chez les professeur·es et les élèves. Tout comme les pratiques néo-managériales. De même, le refus d’être professeur principal, le refus des HSA ou encore refuser d’abonder la banque de données sont des actions de portée nationale ; dont l’exercice est local ou académique. Aussi la visibilité médiatique dans notre société devient essentielle, sous peine d’invisibilisation des actions. Aussi la carte des mobilisations en lycée que nous avons mis du temps à mettre en place et qui n’était pas très aboutie (nous en avions débattu au printemps) est un exemple de ce qu’il faut perfectionner. Il n’est pas logique que des collectifs comme « Bloquons Blanquer », dont les moyens militants sont plus faibles que le SNES, parvienne à produire des outils d’auto-organisation plus aboutis que les nôtres. Nous avions déjà eu l’occasion de mettre en débat le manque d’horizontalité de notre organisation (permettre des réseaux de S1, des listes de discussion entre les S1…) qui est à mettre en regard de ce que peut développer nos camarades au SNUipp, qui à travers des possibilités offertes aux collègues de débattre localement dans des universités pédagogiques saisonnières convainquent de plus en plus de collègues de se syndiquer, c’est ce que nous faisons dans les stages par exemple mais qui pourrait se décliner plus localement à travers le regroupement d’HIS par exemple. C’est un débat que j’ébauche et qu’il faudra poursuivre l’an prochain, nous le posons aussi dans le ZOOM que nous plaçons à la fin de notre texte, les attaques contre le paritarisme nécessiteront d’investir une partie du temps militant confisqué par l’administration dans une animation plus locale, proche du terrain, pour outiller professionnellement des collègues en demande.